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jeudi 15 octobre 2015

ATH

Marche du 27 octobre 2015


Nous avions rendez-vous près de la grand-place d'Ath pour faire connaissance de notre guide.



Hôtel de ville construite entre 1616 et 1624
 Elle nous fait remarquer que le pignon gauche (à droite sur la photo) n'a jamais été terminé.

 Nous découvrons la salle des pas perdus et la façade arrière.




 


 Nous passons sur la place d'Ath pour nous diriger ensuite vers la Tour Burbant




Le nom "Ath" est connu depuis 1076. Il désignait à l'époque un petit village avec son église vouée à saint Julien. 

 Sur la façade latérale du resto "La Fontaine d'Or" une plaque nous invite à progresser vers la Tour.


 
Ce chemin nous mène vers la tour.
Au passage, on découvre l'emplacement de la porte de la première enceinte.

 















 Vers 1160, Baudouin IV, dit le Bâtisseur, comte de Hainaut, achète une partie de la terre d’Ath. Le marais, compris entre les deux bras de la Dendre, est un site stratégique remarquable. En 1166, Baudouin IV entame la construction d’un donjon au confluent des deux Dendres. La Tour Burbant constitue alors une défense avancée face à l’éternel rival, le comte de Flandre.
Ce qui impressionne, c’est sa masse : les murs s’élèvent à  20m de haut et font 4m de large.
La région a longtemps appartenu au pays de Brabant 

(ce qui explique le nom "Tour de Burbant", du donjon d'Ath).
 

La Tour Burbant est aujourd’hui classée
 au Patrimoine Majeur de Wallonie.

A partir de ce donjon, le château médiéval puis la ville se développent.


Entre 1330 et 1350, Ath est entouré d'une première enceinte et une compagnie d'archers est mise en place  pour assurer la défense du périmètre fortifié.




 



















L'essor urbain se marque sur le plan économique : draperie puis commerce des toiles, halle aux grains (avant 1386), brasseries, tanneries, carrières, orfèvrerie, travail de l'étain, céramique,... 

 Le moulin banal représentait un véritable instrument d'utilité générale mis à la disposition des Athois moyennant des redevances au seigneur (ici, sous forme de farine).
>>> Les banalités sont, dans le système féodal français, des installations techniques du seigneur.



La vie religieuse se manifeste avec la construction de l'église Saint-Julien. 






 Les armées de Louis XIV conquièrent la ville. Après cette conquête, Vauban fait construire une fortification nouvelle entre 1668 et 1674. 
Ath fut la première ville du pays fortifiée par Vauban.





Des services publics comme l'enseignement (Ecoles latines en 1416) ou les institutions hospitalières  (Hôpital de la Madeleine en 1448) se mettent en place. 



Avec ses 5.000 habitants, Ath est la troisième ville du Hainaut après Valenciennes et Mons.




L'essor urbain est directement lié au développement des voies de communication. 
A partir du XVIIIème siècle, les chaussées dites "thérésiennes" (réalisées à l'époque de Marie-Thérèse d'Autriche) relient Ath à Mons (1727), Tournai (1744) et Bruxelles (1769). 

Les moulins et brasseries emploient quelque deux cents personnes vers 1890 et la mécanisation du textile offre de l'emploi à plusieurs centaines de personnes.

Notons aussi la participation importante des Athois lors de la Révolution belge de 1830.

Ath traverse une grave crise dans la première moitié du XIXe siècle. 
La croissance économique reprend lors de la seconde moitié du siècle.
Vers 1890, quelque 200 personnes s'activent dans les moulins et brasseries et la mécanisation du textile offre  de l'emploi à plusieurs centaines d'ouvriers.
Les usines et les ateliers de travail du bois comptent 1 000 ouvriers vers 1900 alors que les carrières occupent  près de 600 personnes (surtout dans le village voisin de Maffle).

Ath devient un nœud de communications ferroviaires.

Si la ville d'Ath atteint son apogée au début du XXe siècle, elle souffre des difficultés économiques de l'entre-deux-guerres. 



La relève est assurée par la Floridienne, usine chimique née au lendemain de la première guerre mondiale.









Ath est un centre d'enseignement réputé.
Aujourd'hui, plus de 5 000 élèves et étudiants se rendent chaque jour dans les différents centres scolaires, de l'école maternelle  à l'enseignement supérieur de type long.

Cet enseignement supérieur est représentée uniquement par la Haute École provinciale du Hainaut- Condorcet qui forme à Ath des bacheliers et masters en sciences agronomiques, des bacheliers en agronomie, biotechnique.

La ducasse est une tradition populaire de la ville d'Ath (fête communale).
Ainsi, le quatrième dimanche d'août les géants, les chars, les personnages pittoresques, défilent, dans un enthousiasme général, perpétuant ainsi une tradition de plus de cinq siècles.

Encore merci à notre guide local qui s'est montrée très intéressante.



En savoir plus:

 http://www.chateaubelgique.com/2012/04/tour-burbant.html
 


Il est temps maintenant de rejoindre le restaurant.


















 Nous avons terminé cette journée à Ath par la visite du



                                                                                                                             MUSÉE NATIONAL DES JEUX DE PAUME.

Situé au cœur de la ville d'Ath, dans l'un des berceaux de la balle pelote, le Musée prend place dans un superbe espace aménagé dans les somptueux greniers de l'Hôtel de Ville (17è siècle) accessibles par ascenseur. Cette exposition permanente propose un voyage passionnant dans l'univers des jeux de balle.
 

La reconstitution d'un estaminet ainsi que la projection de films plongent le visiteur dans l'ambiance chaleureuse et passionnée du monde de la balle pelote. A chaque visiteur est offert un galopin de la bière du musée, la "Gant d'Or".
























            Fanny
Une tradition!


 

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